Meta AI con Llama 3

La Meta AI intégrée à WhatsApp sera bientôt disponible en dehors de l'Union européenne

Meta AI, le chat des soi-disant intelligences artificielles qui inondent désormais tout produit technologique, sera bientôt disponible sur WhatsApp selon WABetaInfo, où ils mentionnent que la version 2.24.14.20 de l'application pour Android inclut la possibilité de discuter, via des messages texte ou voix, avec ce nouvel assistant IA de la maison Facebook.

En plus de pouvoir vous demander n'importe quoi en utilisant notre voix, il sera également possible de vous envoyer des images et de poser des questions sur leur contenu, en leur demandant des modifications. Ainsi, si nous ne voulons pas qu'une certaine personne apparaisse sur la photo, nous pouvons demander à Meta AI de l'éliminer, en remplissant son espace avec des images réelles de ce qui est censé se trouver derrière elle, sans que cela soit perceptible dans le résultat final.

Fondamentalement, il semble que Meta prépare WhatsApp pour pouvoir interagir avec son IA comme s'il s'agissait simplement d'une autre personne. C’est sans aucun doute l’un des meilleurs endroits pour intégrer un robot IA, puisque la manière la plus courante de les utiliser est de taper quelque chose ou de demander vocalement. Bien que WABetaInfo ne parle que de la version de l'application pour Android, selon toute vraisemblance, ces modifications préparatoires pour Meta AI seront également intégrées dans l'application pour iOS.

La raison pour laquelle tout cela ne sera pas disponible pour les utilisateurs de l'Union européenne est essentiellement que, tout comme ils l'ont décidé chez Apple, chez Meta, ils ne veulent pas être condamnés à une amende par la Commission européenne et sa nouvelle loi sur les marchés numériques, qui apparemment donne laisse place à différentes interprétations et donne à la Commission la possibilité d'imposer des amendes pour pratiquement tout ce qu'elle estime ne pas être juste. Pour cette raison, ils préfèrent attendre de voir ce qui se passe avec leurs nouvelles IA alors que le reste du monde en profite et que dans l’Union européenne, nous sommes laissés pour compte. De plus, c’est aussi un moyen de faire pression sur la Commission européenne pour qu’elle réduise cette pression réglementaire à l’avenir.

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